Concours barista
CHAMPIONNAT AFRICAIN DES JEUNES BARISTA DE L’OIAC
CONTEXTE ET JUSTIFICATION
L’idée d’organiser un Championnat africain des jeunes barista a émergé du Forum des jeunes africains dans le secteur du café (AYCF) dont la première édition a été organisée virtuellement le 11 mars 2022 par le Secrétariat de l’OIAC. Au cours des discussions, il a été noté que la consommation de café en Afrique, bien qu’encore négligeable, augmentait principalement en raison de la prolifération des cafés dans de nombreuses capitales africaines, de l’émergence et de la croissance rapide d’une classe moyenne urbanisée et d’une population jeune. Il est également ressorti du forum que ces tendances positives offraient une excellente occasion de promouvoir les compétitions de barista afin d’aider à développer des compétences en vue de la création d’emplois et de promouvoir la culture de la consommation de café parmi les jeunes.
Le continent africain compte actuellement très peu de compétitions de barista car la culture de la consommation du café, en particulier dans les pays subsahariens, est encore très faible, la consommation moyenne par habitant étant estimée à moins de 1 kg par personne. Dans les pays développés, où la consommation par habitant est élevée et dépasse les 7 kg par personne, des centaines de compétitions de barista sont organisés chaque année, le plus important étant le Championnat du monde des barista, qui équivaut à la Coupe du monde de football. Il n’est pas surprenant que ces compétitions soient dominées par les participants des pays consommateurs occidentaux en raison d’une forte culture de consommation du café combinée à des infrastructures de valeur ajoutée avancée. De même, la popularité émergente des compétitions de barista au Moyen-Orient et dans les régions asiatiques a augmenté la consommation et créé une myriade de nouveaux cafés dans des villes comme Hong Kong, Dubaï et Doha, qui attirent désormais un grand nombre des « rares » barristes africains qualifiés. Cette tendance a suscité un nouvel intérêt chez de nombreux jeunes chômeurs africains pour acquérir des compétences de barriste de café, d’autant plus qu’avec l’augmentation de la consommation de café en Afrique, la demande de formation de barristes de café devrait augmenter de manière exponentielle pour répondre à la demande croissante.
C’est dans ce contexte que l’OIAC organisera la première édition du Championnat africain des jeunes barista à Lomé, au Togo, dans le cadre de la 62e Assemblée annuelle, du 14 au 18 novembre 2022. Le Championnat des jeunes baristas africains sera un événement annuel organisé dans le cadre du plan stratégique de l’OIAC visant à promouvoir la consommation domestique de café en Afrique au titre de l’initiative BOCA (Boire le café africain construit l’Afrique).
OBJECTIFS
- Promouvoir une culture de la consommation de café en Afrique
- Faire connaître et promouvoir les cafés d’origine africaine de bonne qualité
- Créer un solide programme continental de barista et inciter les professionnels africains du café à travailler en réseau et à proposer de nouvelles innovations pour l’industrie
- Fournir des compétences pratiques aux jeunes pour créer des emplois et contribuer au développement économique du continent
GROUPES CIBLÉS
- Jeunes issus de la formation professionnelle, de l’université, du secteur des cafés et de la restauration, etc.
- Champions barista nationaux issus des 54 Etats membres de l’Union africaine
- Groupes du secteur privé actifs dans la chaîne de valeur du café (agriculteurs, torréfacteurs, exportateurs)
- Organismes et organisations nationales du café
- Groupes de la société civile
RÉSULTATS ATTENDUS
- Sensibilisation accrue au rôle de l’OIAC et aux avantages pour les Etats membres ;
- Promotion de la culture de la consommation de café parmi les jeunes en Afrique ;
- Renforcement de la notoriété et de l’influence des cafés africains aux niveaux national, régional et international ;
- Développement du renforcement des institutions et des capacités qui devrait permettre de créer des innovations et des emplois pour les jeunes dans les hôtels, les restaurants et les cafés ;
- Augmentation des recettes du pays grâce à la création d’emplois, à l’amélioration des prix pour les producteurs et à d’autres possibilités offertes par la chaîne de valeur du café ;
- Création d’une base de données et d’un réseau de jeunes et de professionnels africains dans la chaîne de valeur du café